David Guetta et Sheila, ..., ont assassiné 154 syriens

Hier, des syriens ont assassiné 154 syriens. David Gueta était invité à une émission de télévision. Autour d'une table, plusieurs invités, spécialistes de choses et d'autres, l'ensemble animé par une brune de 30 ans, s'extasiant hilare et débitant quelques flatteries dans un style verbale de jeunes à la mode. Comme on parle entre jeunes. Et toujours en s'esclaffant. David Guetta, IBIZA, boum, boum, couinement, le bruit, grincements, boum, boum...154 syriens tués par des syriens. Ce matin, en première page du PARISIEN LIBERE, « SHEILA, 50 ans de notre vie ». T'as vécu 50 ans avec SHEILA. C'est pour ça que je vais si mal ce matin. Les éclats de rire de la brunette et GUETTA qui s'émerveille de sa réussite. Le type de réussite très inquiétante. Comment peut-on réussir avec ça ? Comment t'as pu vivre 50 ans avec SHEILA ? Depuis le temps qu'ils se canardent les syriens, ils ont atteint quel score ? Je suis réveillé, comme d'habitude entre 3 et 4 heures du matin, à cause de mon bâton qui pousse la couette. Trop lourde la couette, mon bâton me fait mal. Comment je vais payer le loyer de Novembre ? Aurai-je assez de sous pour voir ma fille en Bretagne ? Sur internet, un film, qui sans internet, n'aurait été connu de personne, sauf de ses réalisateurs, a déclenché les foudres et la colère de musulmans intégristes, extrémistes. Peur, haine, ignorance, imbécillité, les 4 piliers de la collectivité, du consensus généralisé... David GUETTA, boum, boum, grincements, le bruit, IBIZA, on a vécu 50 ans avec SHEILA...154 syriens liquidés par des syriens. Manifestations monstres, la police mobilisée, les intégristes vont faire du grabuge. Internet peut rendre : con ou intelligent, cochez la bonne case. Mais le PARISIEN t'informe, ça fait 50 ans que tu vis avec SHEILA, merde alors ! Réveille-toi ! Je vais à PARIS, j'ai sommeil à cause de ce foutu bâton. Dis voir petit frère, comment tu fais avec tout ça ? Les 154, GUETTA, les rires de la brunette, le film sur internet, les amis des réseaux sociaux, SHEILA... La gauche et la droite, la droite et la gauche, ils n'ont pas trouvé de chaises pour s’asseoir l'une à côté de l'autre et faire équipe, trouver ensemble les meilleures solutions. Y avait plus de chaise. Mais il y avait la tronche à SHEILA en pleine page. Ils ont pu dire : « C'est scandaleux, 154 victimes » Ça fait bientôt un an qu'ils disent ça et n'ont toujours pas trouver de chaise... Çà y est je suis arrivé à PARIS.