top of page
Rechercher

Donner sans rien attendre en retour, une exigence de l'inconscient.

  • MB
  • 19 févr. 2015
  • 3 min de lecture

J'ai rêvé cette nuit.

1er rêve : « J'accompagne Valérie (mon épouse) dans un centre médical. La salle d'attente est en haut. La salle de consultation, à l'étage inférieur. J'ai envie de chanter. Je chante dans l'escalier qui conduit de la salle d'attente à la salle de consultation. Je chante « les feuilles mortes ». Je lâche ma voix et ne crains plus de gêner qui que ce soit. Voilà que se présente en haut de l'escalier, un homme très grand, d'un certain âge et qui me dit : « vous chantez très bien. Je vous propose de chanter pour une association (des personnes âgées ou des personnes handicapées), en échange je vous apprends l'américain. Après un temps d'hésitation, j'accepte cet échange. »

2ème rêve : « J'habite avec Valérie une belle maison dotée, entre autre, d'une somptueuse véranda. Je reçois la responsable d'une association accompagnée de personnes en difficulté, habillées, pratiquement, avec des haillons. Je suis en retrait dans la véranda. J'essaie, pendant que j'écoute, de décoller un film transparent adhérant à une vitre. La responsable nous demande des vêtements anciens ou des objets, meubles que l'on utilise plus. Je l'assure de pouvoir lui en fournir. Ces personnes prennent congé. Quelque temps plus tard, un espace temps occupé par je ne sais quoi, nous revenons chez nous et là nous découvrons notre maison dévastée, aplatie, à moitié en ruine, des murs écroulés, seule la véranda est relativement en bon état. Nous comprenons que ce sont les personnes secourues par l'association qui ont commis ce désastre. Nous restons devant ce spectacle relativement détachés. Nous n'en sommes pas, plus que cela, affectés. Nadège, la sœur de Valérie, est catastrophée et s'écrie : « les parents vont être complètement dévastés ! ». »

Ces deux rêves peuvent être comparés et confrontés. Le premier rêve parle d'un échange, le second parle aussi d'un don, des vêtements, des objets. Contre quoi je reçois une indifférence au matérialisme. Je ne suis pas très atteint par la destruction de ma maison. Nadège et ses parents sont eux, au contraire, très dépendant du matérialisme, sans lequel ils se sentiraient perdus. En revenant au premier rêve, je peux noter qu'il s'agit d'apprendre l'américain. Je comprends l'anglais. Mais s'il s'agit de l'américain, ne serait-ce pas la langue des amérindiens. Ces indiens d'Amérique étaient évidemment très indifférents au matérialisme. Ils vivaient en hommes libres, non pas soumis à quelques conditionnements contraignant et limitant. Il s'agit donc de donner sans attendre de retour. Nous espérons toujours que ce don gratuit, soit malgré tout reconnu. Mais l'attente de cette reconnaissance fait que la peur s'installe et rende ainsi injustement le don difficile. Le don doit être inconditionnel, libre et joyeux. Il se vit dans une espérance portée par l'amour. Dans l'amour parce que le don est le langage de l'amour. La prière est alors ce qui donne de l'énergie à l'élan qui propulse l'amour très loin, là bas....

J'interprète ces deux rêves de cette manière-là, avec au creux de mon cœur le doute. La crainte du manque. L'incertitude de pouvoir combler, combler ce vide creusé par les fantômes du souvenir. Ces mains que l'on n'a pas su saisir, ces baisers que l'on n'a pas su prendre, ou donner, fomentent des regrets que même les dons du cœur ne savent pas consoler.

Seigneur Jésus, que votre volonté soit faite et qu'il me soit permis de donner sans plus rien attendre.


 
 
 

Posts récents

Voir tout

Comments


A l'affiche

© 2023 by The Book Lover. Proudly created with Wix.com

  • Facebook B&W
  • Twitter B&W
  • Google+ B&W
bottom of page