En route pour demain.........................................................

« Tu veux un monde meilleur, plus fraternel, plus juste ? Eh bien commence à le faire : qui t'en empêche ? Fais-le en toi et autour de toi, fais-le avec ceux qui le veulent. Fais-le en petit et il grandira. » C.G.JUNG J'ai pris un temps de méditation. J'ai relu ce qui précède. Finalement en rapport même avec cette dynamique introspective, condition majeure de la connaissance de soi, la différenciation opérée à l'égard de l'autre semble être de la même nature que la conquête de notre liberté. Conquérir aussi, au cœur de chaque instant, cette liberté de choisir et d'accepter les conséquences, parfois douloureuses, de nos choix, voilà ce qui donne au chemin le vrai goût de notre humanité. Ça pourrait se réduire à : être libre c'est accepter les conséquences de nos choix et partir de ces conséquences pour envisager des solutions nouvelles, plus créatives, peut être plus ambitieuses, et peut être aussi davantage aimantes. (difficile de réduire lorsque l'on a envie de partager). Tout ce que je viens d'exprimer touche à la fin de mes billevesées. Celles-ci nourrissent le cours d'un chemin bucolique. La paix enracinée, la joie libérée, les billevesées peuvent aussi se lire comme un bouquet d'herbes folles, de fleurs des champs indociles. Mais sorti de ce rêve, saisi par cette conscience renouvelée, évoquée plus haut, nous voici encore debout, présent dans notre verticalité. Je referme tranquillement le cahier des billevesées et je reprends mon bâton. Aujourd'hui, le 15 Avril 2016, je reprends mon bâton. La tête me tourne. C'est normal, quelque vertige pour relancer la machine. Aujourd'hui je repars, j'allais dire à zéro. C'est presque ça lorsque l'on s'est arrêté pour jouir du lâché de quelques billevesées jetées en pâture. Je repars pour servir. Mes reins n'ont plus guerre la force nécessaire. Mes membres craquent et gémissent ; qu'à ça ne tienne, en route, j'écrirai une nouvelle page demain ou jamais, à voir ce qui se décide en haut lieu.